Initialement, « chantier de travail volontaire », les chantiers de jeunes bénévoles ont été institués en Europe, au lendemain de la Guerre 1914-1918 conjointement par le Service Civil International et plusieurs associations de chantiers.
Ils avaient pour objectif d’œuvrer à la construction de la paix et au rapprochement des peuples.

Aujourd’hui, les chantiers de jeunes bénévoles se sont ouverts à d’autres projets tels que la sauvegarde de l’environnement, la restauration du patrimoine, l’aide à la population, le développement durable, la solidarité et la mixité sociale, etc...

Un chantier implique des jeunes issus de nations et de milieux culturels divers. Les groupes comportent en général 10 à 20 participants. Ce nombre restreint permet aux bénévoles de se connaître plus facilement et de travailler ensemble.

Outre la diversité socioculturelle, la plupart des chantiers qui se déroulent en France, accueillent des bénévoles de pays étrangers. Les différences culturelles sont une source d’enrichissement personnel et un facteur de rapprochement des peuples et des cultures.

Quelques chiffres

Plus de 800 chantiers sont réalisés en France : 80 % en milieu rural et 20 % en ville.

Plus de 8 000 bénévoles sont impliqués en France : une majorité a entre 18 et 24 ans / Un tiers a moins de 18 ans / La moitié vient de l'étranger / Plus de 50 % sont des filles.

75 pays dans le monde sont concernés par des échanges avec les associations françaises de chantiers de jeunes bénévoles.

Plus de 2 500 français partent sur des chantiers à l'étranger : deux tiers dans tous les pays d'Europe, un tiers en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Source : www.observo.fr

Les chantiers de jeunes sont de court durée. La plupart des bénévoles restent de 2 à 3 semaines. Généralement, la période minimale pour que les jeunes aient le temps de voir leur travail aboutir et de découvrir la région est estimée à 8 ou 10 jours.

Certains projets nécessitent, avant le départ des participants, une période active de préparation qui se déroule sous la responsabilité de l’association organisatrice, notamment lorsqu’il s’agit de chantiers inscrits dans un dispositif d’insertion ou de chantiers se déroulant dans des pays au contexte difficile.

Au-delà du travail sur le chantier, place à la distraction. Des activités de loisirs sont organisées par les jeunes et les divers partenaires du chantier en fonction des conditions climatiques, géographiques et des envies du groupe.

Au programme, découverte de la région et de ses habitants au travers de diverses activités  :

• activités sportives de pleine nature (randonnées, VTT, canyoning, escalade,..),
• conférences,
• expositions,
• animations culturelles menées par la population locale.